Eléments

mardi, octobre 26, 2010

♫ Where is my mind? - PIXIES

.Informatique & internet sont à double-tranchant. Ils sont source d'ouverture de par leur facilité d'utilisation et leur éclectisme mais paradoxalement, de rejet. La toile recueille une telle multiplicité de connaissances qu'elle est en mesure de cibler tous les secteurs sociaux, même par son coût décroissant qui en devient abordable. (Les grands distributeurs de matériel informatique se réjouissant de l'invention du crédit revolving en parallèle.) Ce phénomène de popularisation d'internet en a d'ailleurs créé un autre presque dans la foulée avec l'instauration de logiciels de discussion, de création de blogs et autres "socials networks". Les grands groupes ont suivi le mouvement; Désormais, on partage instantanément ses informations avec l'autre. Pratique ? Pas tant que ça.
Baudrillard, sociologue, a démontré par exemple que les gens avaient tendance à ne percevoir leurs nano machines non pas comme moyen 
d'enrichissement, mais comme finalité; Les 15-30 ans seraient les principaux
 concernés: ils "fétichisent" pour ainsi dire leurs Iphones ect.. en oubliant le
 pourquoi de leur existence. L'écran hypnotisant ferait donc obstacle à toute
 volonté de contact extérieur.
Es'enfermandanl'engouemendu gadget tant convoité
ils mettenl'exhibition à l'honneur, faute de matière.

mercredi, octobre 20, 2010

♫ MArianne FaIthfull - THe PLeasure Song

Quand les gens se font plus bêtes qu'ils ne le sont et que la folie de tout foutre en l'air me guette, je pense à lui; Ca fait deux ans que je n'y suis pas allée, que je ne me suis pas retrouvée face à son ubuesque immensité.
 Je veux m'engouffrer dans les vagues landaises. (Ou, à la limite, dans les bras d'un mâle.)
« L'équipage  se promène sur le pont d'un pas tremblant et inquiet; mais il y a dans toutes les physionomies une expression qui ressemble plutôt à l'ardeur de l'espérance qu'à l'apathie du désespoir. Cependant nous avons toujours le vent arrière, et, comme nous portons une masse de toile, le navire s'enlève quelquefois en grand hors de la mer. Oh ! horreur sur horreur ! -la glace s'ouvre soudainement à droite et à gauche, et nous tournons vertigineusement dans d'immenses cercles concentriques, tout autour des bords d'un gigantesque amphithéâtre, dont les murs perdent leur sommet dans les ténèbres et l'espace. Mais il ne me reste que peu de temps pour rêver à ma destinée ! Les cercles se rétrécissent rapidement,- nous plongeons follement dans l'étreinte du tourbillon,
 -et, à travers le mugissement, le beuglement et le détonnement  de l'Océan et de la tempête,
 le navire tremble, -ô dieu !- il se dérobe, -il sombre ! »
Edgar Poe, Histoires Extraordinaires

mercredi, octobre 06, 2010

♫ the cranberries - louD and clEAR

«C'était presque l'été. Comme nous longions la grille de la maison du lierre, je me suis arrêté. J'ai désigné à Malika, parmi les herbes folles, l'allée mangée par le chiendent, la tonnelle envahie d'aubépine, et, là-bas, l'inextricable buisson sous lequel dorment à présent les ruines du pavillon.
(...) J'ai aperçu quelques pâquerettes qui poussaient dans le vieux jardin abandonné. J'ai glissé la main entre deux barreaux pour en cueillir une.
(...) -Je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout. Je t'aime...
A la fin, je l'avoue, j'ai arraché trois pétales d'un coup et j'ai crié : Beaucoup !
-Non, a protesté Malika en riant. Tu as triché ! Tu m'aimes à la folie !
J'ai secoué la tête, aussi sérieux que têtu.
Comme elle semblait déçue, je lui ai donné une autre fleur, intacte, celle-ci.
-Non, Malika, non... Surtout pas à la folie.
-Pourquoi pas ?
Je lui ai désigné la maison du lierre et je lui ai avoué d'un coup:
-Parce que, "à la folie", c'est beaucoup trop près de "pas du tout".»
Il a bercé mon enfance;
Je l'aime, un peu, beaucoup...
Christian Grenier

dimanche, octobre 03, 2010

♪ Gueule de Nuit - BarbaRA

Etalée sur sa serviette, son Ipod turquoise au volume maximum, propice à la rêverie.
C'est son unique jour de congé, elle est donc fermement décidée à en jouir comme il se doit en retrait des langues de pute environnantes. 
Le soleil donne de la vigueur, jetant un trouble surréaliste sur sa cervelle en carence de nutritions. Elle n'a pas pris la peine d'aller petit-déjeuner ce matin.
Elle replace ses lunettes noires sur son nez; il est évident qu'elle l'emmerde, cette ligue d'arrivistes CONventionnels.
Les bonbons d'une gamine lui font de l'oeil. 
La mine malicieuse, elle s'en gave avant de replonger dans son bouquin; C'qu'il est bon de prendre le large quand l'intolérance fait rage.

Récent Ancien Base